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Avec la crise sanitaire, Le régime des retraites complémentaires des salariés du privé commence à enregistrer un record qui s’élève à 6 milliards d’euros. Aucune négociation n’est envisagée avant cet automne afin de calculer les effets positifs de la reprise. Avec l’effondrement des cotisations sociales à cause du chômage partiel durant le confinement, les comptes des retraites complémentaires concernant les salariés du privé ont chuté radicalement.
Les organismes comme les syndicats et le patronat, se donnent le temps d’enregistrer les effets bénéfiques de l’activité économique dans les prochains mois avant de prévoir des mesures de rééquilibrage des comptes.
Réserve de 61 milliards
À l’intérieur de la caisse des retraites complémentaires, on mise sur les vertus de la cogestion entre patronat et syndicats pour surpasser cette nouvelle perte.
Face aux aléas, la caisse Agirc-Arrco possède une confortable réserve de 61 milliards, placée à 70% en obligations et 30% en actions, qui lui a rapporté 1,2 milliard en 2020, ce qui lui a permis de ramener son déficit total à 4,8 milliards.
Plus de 25% de réduction des effectifs en 7 ans
Une série de réorganisations a été effectué en interne pendant ces 8 dernières années. Le non-remplacement des départs à la retraite a permis de tailler dans l’effectif. La création d’un logiciel unique regroupant une dizaine de logiciels, a baissé les frais de gestion de manière durable.
Projet de transfert du recouvrement redouté
De plus, le gouvernement a le projet de confier le recouvrement des cotisations Agirc-Arrco aux Urssaf. Cette opération devrait entrainer une économie de 170 millions d’euros.
Néanmoins, ce transfert du recouvrement est redouté, car il risque d’avoir un retard entre 10 et 20 jours. Aussi, la cellule Urssaf ne possède pas de logiciels adaptés pour contrôler les calculs de certains systèmes de retraite.